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 Du vernissage (le 4 juin 2016) au 28 septembre, nous avons exposé dans le
  cadre de l'UMAM au Musée
    des Beaux-Arts - Palais Carnolès, à Menton. Plus de 30 artistes
  contemporains ont apporté leurs œuvres ou installations. Notre installation(lire l'article paru dans le journal de l'UMAM) Nous avons pris le pari de transformer 2 salles du Musée en salles de projection (habillage des murs et plafonds) et y avons projeté 2 vidéos sur le sujet des guerres au Moyen Orient, avec une focalisation particulière sur la Syrie. Des  conflits terribles embrasent de nombreux pays et plus particulièrement ceux du  Moyen Orient. Nous sommes bouleversés, effarés, révoltés par ce qui se passe.  Des centaines de milliers d’êtres humains sont tués.  Des dizaines de  millions sont privés de tout, de leurs lieux de vie et de leurs ressources, de  leur destin. Pour eux, tout  s’écroule.  C’est l’horreur, le chaos,  l’exode.  A la radio, sur nos écrans de télé, un flux d’images   immédiates, insoutenables, des témoignages de souffrance, d’immense  détresse,  nous parviennent de ces zones de conflits, à la fois proches et  lointaines.  Notre scénographie questionne ce paradoxe. 
 
 
 
 Au PrintempsDu 1 mars au 31 mai 2016 nous avons exposé à la Faculté des Sciences du Sport (STAPS), Nice, dans le cadre de de l’exposition “Si le printemps revenait saison III”, invités par les collectifs "In-Situ" et "no-made". Il s’agissait du troisième volet de "Si le printemps revenait". En 2010, la première saison s’était déroulée au cœur du parc Valrose, site de la Faculté des Sciences et le siège de la présidence de l’Université Nice Sophia Antipolis (UNS). La Saison II qui a eu lieu en 2011, a pris ses quartiers dans les locaux du pôle Saint Jean d’Angély; un parcours dans les campus niçois a été ainsi initié. Le thème de l'exposition Saison III, 2016: "L’immobilité dans le mouvement". Notre oeuvre s'intitulait: Un monde qui vacille... 
Ces colonnes en alvéoles aux couleurs de miel, tentent d’évoquer les effets des changements 
climatiques et écologiques qui menacent  déjà la biodiversité. On redoute en effet que la disparition des abeilles 
avec ce qu’on appelle « l’effondrement » de leurs colonies provoque un bouleversement désastreux 
pour la Vie sur notre planète. 
 Les colonnes sont associées à la Construction, à l’Equilibre, à la Force, à la Justice, à l’Histoire, à nos Valeurs. Elles sont aussi symbole de civilisation, de culture. Aujourd’hui, dans les pays en guerre, tout vacille. Des villes sont détruites, des Temples, des édifices. Et surtout des vies. Nous sommes vigilants mais aussi optimistes. Tout peut encore changer. Les colonnes sont encore droites, et seulement deux d’entre elles vacillent… Nous assistons peut-être aux prémices d’un changement : mort d’une vieille civilisation, naissance d’un nouveau monde ... dans un joyeux chaos de couleurs et de lumière. |